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L ' INTELLIGENCE DU CORPS

 

Cette page est faite à partir de données scientifiques recceuillies sur internet et venant de mes lectures. J'ai tenté de simplifier au maximum les informations pour qu'elles soient accessibles à tous. Il m'a semblé nécessaire de faire part des avancées médicales afin de mieux faire comprendre l'action du magnétisme sur le corps. Cette action est subtile et invisible mais très souvent ressentie par la personne qui reçoit les énergies du praticien. J'ai ainsi souhaité alier la vision quantique de la thérapie avec les découvertes scientifiques récentes.

Notre corps fonctionne de manière très complexe, tout un réseau neuronal a été mis à jour afin de comprendre comment les informations circulent dans notre corps et transitent à travers le cerveau, le ventre et le coeur. Ces trois parties fonctionnent de façon autonome et en interconnection, chose fascinante quand on comprend que le cerveau n'est pas le seul a régir et stocker nos informations liées à nos expériences.

Je propose de vous faire découvrir ce que j 'appelle 'intelligence du corps" en trois parties, de manière non exhaustive mais la plus claire possible.

Le cerveau 100 milliards de neurones

 

 

 

 

Le cerveau humain est constitué d'environ 100 milliards de neurones capables d'établir chacun jusqu'à 10.000 connexions.

 

Le cerveau est donc un système incroyablement complexe avec 2 réseaux (hémisphères) complets qui travaillent en parallèle et en interaction.

 

L'hémisphère gauche commande la partie droite du corps. Il contrôle la parole, l'écriture, le calcul, et pense de façon logique et sérielle. C'est le cerveau rationnel.

 

L'hémisphère droit a une perception du monde plus spatiale, globale et intuitive. Il reconnait les formes et les visages, il pense de façon associative et holistique, et c'est aussi lui qui nous fait comprendre et apprécier l'art, la musique, ou la beauté de la nature. C'est le cerveau intuitif.

 

La synchronisation neuronale

 

Un autre type de stimulation cérébrale est celle qui vise à renforcer la synchronisation neuronale qui est une clé essentielle du bonheur, des états d'inspiration et de la créativité.

 

"Le déclic créatif s'expliquerait par la capacité de notre esprit à reconnaitre des formes très rapidement. Soudainement, tous les neurones synchronisent leur transmission d'impulsions et font feu au même moment. Si les spécialistes parviennent à expliquer ce processus simultané, nous aurons accompli un grand pas dans la compréhension de l'énigme de la création." (Dr Michel Bourgignon du service de médecine nucléaire de la faculté d'Orsay).

 

La synchronicité joue donc un rôle essentiel dans les fonctions mentales de traitement et d'organisation de l'information. Les performances d'un cerveau dans le traitement de l'information seront d'autant plus grandes que les neurones de ce cerveau seront bien synchronisés.

 

L'une des fonctions du sommeil pourrait être de rétablir cette synchronisation.

Une pensée unifiée permet aussi aux neurones de mieux se synchroniser...
Lorsque nous sommes "un", lorsque toutes les parties de nous-mêmes vibrent à l'unisson, nous renforçons la synchronisation neuronale.

 

- activer une harmonie émotionnelle.

- améliorer la détente et le sommeil.

- augmenter la productivité et la performance mentale.

- faciliter la méditation et donner accès à l’intuition.

 

La science a découvert que c'est généralement un effet de résonance qui est en cause, comme lorsqu’une note jouée au piano fait vibrer à l'unisson une corde de guitare. Le battement régulier des tambours de même que le chant grégorien ou des activités physiques rythmées comme la marche procurent, à la longue, cet effet. Désormais, la technologie moderne permet d'atteindre ces résultats en un rien de temps.

Le ventre 100 Millions de neurones

 


C’est relativement tard, au 19ème siècle, qu’une présence neuronale à été détectée dans nos intestins par Léopold Auerbach, un anatomiste allemand. Depuis, de nombreux scientifiques se sont penchés sur ce complexe nerveux surprenant. Non seulement un énorme réseau possédant seulement mille fois moins de neurones que le cerveau central serait logé au cœur de notre ventre, mais la connexion entre ces deux cerveaux serait étonnamment sommaire.


« En comparaison avec le nombre de cellules nerveuses dans le ventre, le nombre de neurones moteurs qui connectent les deux cerveaux est incroyablement petit », explique le Dr Gershon, un grand spécialiste de la neuro-gastroentérologie, dans son livre The Second Brain (Le deuxième cerveau). Il contient cent millions de neurones.

 

Cet organe se trouve enroulé autour du tube digestif et de l’intestin et il peut travailler de manière indépendante du cerveau principal, précise Pavel Kucera, professeur de physiologie à l’Université de Lausanne, qui approfondit ce sujet depuis plusieurs années. Du point de vue embryonnaire, les cellules nerveuses du cerveau abdominal ont la même origine que celles du cerveau principal. A un certain moment, elles s’en séparent, migrent vers le ventre pour former le système nerveux entérique (SNE), entérique pour intestinal."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des désordres psychiques du ventre ?


« Puisque le système nerveux entérique peut fonctionner tout seul, nous devons considérer qu’il est probable qu’il ait aussi ses propres névroses », nous dit Michael Gershon. Est-ce pour cela que nos intestins réagissent parfois si fortement au moment de grands stress ? Crampes, ballonnements, diarrhée, constipation...le syndrôme de l'intestin irritable (travaux de Michael Schemann: "« Enteric nervous system », Current Opinion in Gastroenterology, 2005) .

 

« Les réactions entériques face aux grandes émotions ne sont pas un concept théorique ou ésotérique pour la plupart des gens, ils peuvent voir que le lien est bien réel », souligne le Dr Gershon.(« Seul le corps sait. Le corps parle, même quand l’individu n’a plus rien à dire.» FIAMMETTI Roger - Le langage émotionnel du corps - Editions Dervy).

 

Arte a diffusé le 31 janvier 2014 une émission intitulée:" le ventre, notre deuxième cerveau" qui prouve comment le cerveau ventral influence le système cérébral via les neurotransmetteurs par le nerf vague (sérotonine bien-être mental et bon transit) et le rôle fondamentale du "microbiote": la flore intestinale composée de bactéries (présentes 1000 fois plus dans notre corps que les étoiles présentes dans notre galaxie !).

 

Nos réactions instinctives - d’ailleurs souvent appelées viscérales - pourraient selon les circonstances nous tordre le ventre. Le cerveau ventral serait alors le gestionnaire d’une base de données instinctives et fondamentales, composée de milliards de mini-réactions à notre environnement et d’autant de variations dans nos ressentis, sans laquelle nous ne serions tout simplement pas vivants.

 

Le système nerveux entérique gère donc des fonctions physiologiques vitales. Si nous trouvons dans le cerveau ventral les mêmes neurones et les mêmes neurotransmetteurs nécessaires à la communication nerveuse, que dans le cerveau crânien, est-ce que cela veut dire que notre ventre est capable de penser ? « Le système nerveux entérique est une véritable usine chimique dans laquelle on retrouve toutes les sortes de neurotransmetteurs trouvées dans le système nerveux central », souligne le Dr Gershon. Il serait notamment un grand fournisseur de dopamine, une hormone du bien-être, et de 95% de la sérotonine du corps, dont la variabilité joue un grand rôle dans l’apparition d’états dépressifs.

 

« Nous pensons que le système digestif a la fonction de dissoudre les tensions émotionnelles, en déchargeant à travers la paroi intestinale les résidus et la pression liés au stress. Ainsi, nos intestins et le système nerveux entérique ont une capacité d’auto-régulation des émotions par la digestion des impacts du stress », nous explique François Lewin, auteur du livre "La Psychologie Biodynamique, une thérapie qui donne la parole au corps".

 

Du point de vue embryonnaire, les cellules nerveuses du cerveau abdominal ont la même origine que celles du cerveau principal. A un certain moment, elles s’en séparent, migrent vers le ventre pour former le système nerveux entérique (SNE), entérique pour intestinal (..) Au delà de la digestion et de l’absorption des nutriments, les intestins doivent aussi nous défendre contre l’invasion de bactéries hostiles. (…) Il est alors logique que l’évolution ait placé un cerveau nécessaire à ces performances primordiales à notre survie à cet endroit-là. Il faut tellement de cellules nerveuses pour accomplir toutes ces tâches, que si elles étaient contrôlées depuis la tête, l’épaisseur des câbles neuronaux pour toutes ces connexions serait intolérable. Il est plus sûr et plus effectif de laisser les intestins s’occuper de ces affaires », poursuit le Dr Gershon.

 

Freud disait que "le Moi n'est pas maître dans sa maison..." (" Introduction à la psychanalyse"), en effet nos émotions sont régulées à la fois par le systéme cérébral (de façon consciente) et le système ventral (de façon inconsciente)... et le coeur dans tout ça ?

Le cœur 40 milles neurones

 

 

 

Des études menées par l’institut Hearthmath durant ces dernières années met en évidence que le cœur a son propre système nerveux. Lorsque le cerveau envoie des "ordres" au cœur à travers le système nerveux, le cœur n’obéit pas automatiquement. Il a sa propre logique et réagira selon la nature de la tâche à effectuer ainsi que du type de traitement mental qu’elle exigerait.

On retrouve au moins 40 000 neurones (cellules nerveuses) dans le cœur, soit le même nombre présent dans de nombreux centres sous-corticaux du cerveau. Le cœur est donc un réseau de nerfs et de neurones réagissant aux émotions positives et négatives. Tout comme le cerveau, cet organe mémorise les pensées et les émotions.

 

La partie du cerveau qui gère nos émotions est nommé le cerveau limbique. Il sert à percevoir et à contrôler nos états émotionnels. Quand notre cerveau émotionnel perd le contrôle, le cœur souffre et finit par s’épuiser. Les liens unissant ces deux organes sont nombreux. Nous ressentons ainsi les émotions par le corps. A la moindre frayeur, notre cœur s’emballe (voir page sur le stress).

 

La communication énergétique du cœur est référée sous l’expression communication cardio-électromagnétique. Le cœur est le plus puissant générateur d’énergie électromagnétique dans le corps humain, produisant la plus grande partie du champ électromagnétique rythmique des organes du corps.
Les chercheurs de l'institut ''Heartmat'' découvrent que le cerveau du coeur pense avant le cerveau de la tête ? (video en anglais sous titrée)


Cela signifie que le cœur a une grande influence sur les autres organes du corps par le flux d'information intuitives. Le cœur a un champ d’énergie électromagnétique 5.000 fois supérieur à celui du cerveau et ce champ peut être mesuré avec un magnétomètre jusqu’à 10 pieds au-delà du corps.

 

la cohérence cardiaque : techniques

 

 

Le Dr David Servan-Schreiber (dans son livre Guérir) explique une méthode simple :

 

1 - respiration profonde  et focaliser son esprit sur la respiration et rien d autre laisser passer les pensées .

 

2 - la respiration par le cœur : inspirer la lumière à travers le cœur et expirer en imaginant expulser le stress les soucis qui noircissent le cœur.

 

3 - rentrer dans le cœur en visualisant les personnes que vous aimez, en inondant votre cœur d’une lumière chaude et rassurante

 

Et il ajoute : «Une fois parvenu à cet état d’équilibre, nous nous trouvons dans une situation optimale pour faire face à toutes les éventualités. Plus nous pratiquons cette technique,  plus il devient facile d’entrer en cohérence» et ainsi mieux résister au stress.

 

Patrick Drouot a développé une technique de cohérence cérébrale par l’écoute de vibrations sonores (sur un cd fourni dans son livre : "la révolution de la pensée intégrale") favorisant à elles seules, cet équilibre entre le cœur et le cerveau : le cardiomose.

 

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